lundi 14 juillet 2008

Descartes, Dieu et la montagne

Il n'y a pas moins de répugnance de concevoir un Dieu (c'est-à-dire un être souverainement parfait) auquel manque l'existence (c'est-à-dire auquel manque quelque perfection), que de concevoir une montagne qui n'ait point de vallée.

Nous voilà aujourd'hui, soir de fête nationale, avec la tête toute encombrée de bruits de pétard et le nez émoustillé d'odeurs r

Cet état second ne peut que nous inciter à des pensées différentes et nous trouvons bien à propos confronté à cet étrange point de vue de Descartes.

Pour bien saisir ledit point de vue, il convient de tenter de visualiser une montagne sans vallée.

Un tel accident géographique devrait ressembler à une plaine à la différence près qu'elle serait en hauteur et serait alors appelé plateau.

De là à en tirer que l'humanité soit en peine de concevoir des dieux privés de réalité et donc d'existence, il y a comme un pas.

Un pas en montagne, nous resterons prudent.

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